François Châtelet instituteur de Valhuon durant 29 ans à compter du 1er octobre 1879

François Châtelet fut instituteur de Valhuon durant 29 ans, à partir du 1er octobre 1879. Il était né à Pernes le 13 septembre 1850, d’un père militaire puis peigneur de laine et finalement cabaretier, dont les économies servirent aux études du fils, ainsi il passera de l’école communale au pensionnat de Bourecq (près de Lillers) de 1865 à 1868. Dès octobre 1869, il aurait déjà été catapulté « maître d’études au collège de Lillers » où il obtenait « le brevet élémentaire de capacité pour l’enseignement primaire lors de la session d’examen de mai 1870 » et il signait « un engagement décennal dans l’Instruction publique », accepté par le recteur le 13 août 1870. Certes nous étions au XIXe siècle mais de l’école communale aux trois années de Bourecq, il pourrait manquer une étape… Nommé instituteur adjoint de Norrent-Fonte le 7 mars 1870 (donc avant l’accord du recteur en août) jusqu’au 1er février 1872 où il bénéficie du même titre à Houdain seulement jusqu’au 31 octobre, date de son arrivée à Busnettes-Gonnehem où il restera presque deux ans, le temps d’épouser Maria Lefevre (née en 1853) avant un long bail de cinq années tout juste, à Estrée-Wamin, du 1er octobre 1874 à 1879, jour de la fin des pérégrinations avec un poste d’instituteur titulaire.
Le couple débarquait avec une petite fille, Rufine, née le 29 janvier 1875 (elle se marierait à Valéry Polart et rendrait l’âme, suivant l’approche chrétienne, en 1964).
Albert Châtelet naissait ainsi à Valhuon le 24 octobre 1883, il eut donc le temps de connaître Florence Hermant, décédée le 10 mai 1900 à 81 ans, veuve d’Augustin Joseph Labre, et leur fille Augustine née en 1851. Naturellement un « maître de conférences en histoire contemporaine » n’aborde pas ce télescopage historique entre la République et la belle-sœur et la nièce d’un Saint (canonisé en 1881).
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Extrait du livre au coeur duquel figure Valhuon

Huclier : le livre.